CINÉ-DÉBAT MEXIQUE

MERcredi 13 MARS / 20h

En écho avec l’exposition « La terre où est né le soleil » au CPA

La projection du documentaire Huichols : les derniers gardiens du peyotl sera suivie d’une rencontre avec Luis Reygada, journaliste franco-mexicain, responsable du bureau Amérique latine au quotidien L’Humanité et collaborateur au Monde diplomatique depuis 2017.

Au-delà des éclairages sur la lutte inégale du peuple huichol contre l’industrie minière, l’échange portera sur l’éternel dilemme entre extraction des ressources naturelles, développement des pays et préservation de l’environnement et des cultures ancestrales, réalité omniprésente sur le continent latino-américain.

Les droits de diffusion de cette séance seront reversés à la fondation Esperanza Project, qui œuvre pour promouvoir la protection des ressources naturelles et de modes de vie plus respectueux de l’environnement et des êtres vivants. Elle présente des films qui mettent en lumière des cultures ancestrales et des options durables pour un nouveau monde.
https://elproyectoesperanza.com/

Producteur Kabopro Films
www.huicholesfilm.com

En partenariat avec les Amis du Monde diplomatique

HUICHOLES : LOS ÚLTIMOS GUARDIANES DEL PEYOTE

Le peuple Wixárika (huichol en espagnol) est l’une des dernières cultures préhispaniques d’Amérique latine. Selon sa cosmovision, Wirikuta, le « cœur du monde », son territoire sacré où pousse le peyotl, dans l’Etat de San Luis Potosí, maintient l’équilibre énergétique de la région et de la planète tout entière. Mais depuis 2010, le gouvernement a accordé des concessions à des multinationales pour exploiter la zone, riche en métaux précieux. Une menace mortelle pour la survie de cette culture millénaire et pour la biodiversité de cet écosystème unique, inscrit sur la liste des sites naturels de l’UNESCO.

Premier long-métrage documentaire de Hernán Vilchez, producteur et réalisateur argentin, Huicholes a été récompensé dans 13 festivals internationaux. « Faire ce film n’a pas été un choix, c’était une demande des anciens de Wixaritari, dans une langue que je ne comprenais pas, mais avec une force qui a scellé mon chemin jusqu’à aujourd’hui ».