RENCONTRE AVEC ANDRÉS RAMÍREZ PULIDO

L’EDEN
SAMEDI 18 MARS – 14H (sous réserve)

Réalisateur et scénariste colombien formé au cinéma et à la création littéraire à l’Université Nationale de Colombie, Andrés Ramírez Pulido a créé en 2012 sa propre société de production, Valiente Gracia, qui finance tous ses films.

Après avoir réalisé deux courts-métrages, El Edén (2016) et Damiana (2017), multiprimés dans de nombreux festivals internationaux (Cannes, Berlin, Toronto, Busan, Le Caire, Viña del Mar, Bilbao…), il se lance dans l’écriture de son premier long, La Jauría, dont le scénario décroche le Prix à la Création de la Fondation Gan pour le Cinéma en 2019 et l’Aide aux cinémas du monde du CNC en 2020.

Sélectionné à la Semaine de la Critique 2022 (sélection parallèle du Festival de Cannes dédiée aux premiers et deuxièmes films), La Jauría en a été la révélation : qualifié par la critique de film le plus maîtrisé de la sélection, il a remporté le Grand Prix et le Prix SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques).

Andrés Ramírez Pulido sera présent pour présenter son film en avant-première à Valence. Étroitement lié à ces deux courts, La Jauría (L’Eden en VF) s’intéresse lui aussi à la figure paternelle dans l’enfance et l’adolescence, préoccupation personnelle du réalisateur.


LA JAURÍA

ANDRÉS RAMÍREZ PULIDO
COLOMBIE – 2022 – 1h26 – VOST – THRILLER
Avec Jhojan Estiven Jiménez, Maicol Andrés Jiménez, Miguel Viera, Diego Rincón

Eliú, un garçon de la campagne, est incarcéré dans un centre pour mineurs au cœur de la forêt tropicale colombienne pour le meurtre qu’il a commis avec son ami El Mono. Chaque jour, les adolescents effectuent des travaux manuels éprouvants et suivent des thérapies de groupe intenses. Un jour, El Mono est transféré dans le même centre, ramenant avec lui un passé dont Eliú tente de s’éloigner.

Révélation de la Semaine de la Critique 2022, L’Eden offre une réflexion sur une génération perdue marquée par l’abandon et la haine mais qui tente d’échapper au cercle de la violence. Tourné à Ibagué (Tolima), où Andrés Ramírez a rencontré 300 mineurs détenus, le film s’inspire du vécu et des personnalités de ces adolescents dont le réalisateur partage craintes, luttes et rêves. S’éloignant du film latino-américain naturaliste et social, cette fiction intemporelle et universelle célèbre la vie et l’espoir. Nommé au Goya 2023 du Meilleur film ibéro-américain.