EXPOSITIONS

DUNIESKY FERNÁNDEZ MULET

AU CARRÉ DU NAVIRE

VERNISSAGE MERCREDI 11 MARS – 18H30

Né à La Havane en 1969, Duniesky Fernández Mulet a toujours vécu entouré d’artistes : c’est donc tout naturellement qu’il s’est mis à peindre à l’adolescence, de façon informelle au début du fait de ses nombreux centres d’intérêt. Pour lui, peindre est un moyen d’expression bien sûr, mais surtout de réflexion, aussi légitime que d’autres, un dialogue avec la réalité. Il a exposé à La Havane et à Holguín, où il a passé une partie de sa vie, puis en Espagne et en France, où il a fait des séjours réguliers avant de s’installer définitivement à Valence en 2010.

L’exposition présentée au Carré fait partie d’un projet plus large de réflexion sur les attitudes coloniales qui tendent à persister aujourd’hui, dissimulées sous un vernis d’humanitarisme et de bonnes intentions. La série d’œuvres exposée le montre par le biais des images et des mots (les titres font partie de l’œuvre à part entière),sans être pamphlétaire. En intégrant des éléments actuels (drones militaires américains par exemple), l’artiste nous dit qu’il peut y avoir encore, dans nos sociétés, un travail d’introspection idéologique à faire. Toiles hallucinatoires aux visages déformés et aux rictus hideux, rires grimaçants, dents carnassières, corps aux membres tentaculaires, vautours et autres symboles sont autant d’expressions de l’avidité, de la convoitise et de l’ingérence propres au colonialisme, qu’il s’agisse des conquistadors du passé ou des pays du Nord du présent.

Comme pour le reste, pour peindre ces « têtes de blanc » (à interpréter non dans le sens biologique de race mais d’une attitude sociale historiquement conditionnée), l’artiste a utilisé une technique mixte à base d’acrylique de manière très personnelle : couches d’acrylique successives, création de texture, ponçage pour la faire ressortir et créer ainsi des effets visuels de transparence inattendus.

 


EXPO-VENTE AYLLU

PRODUITS ÉQUITABLES ET ARTISANAT DES PAYS ANDINS

AYLLU Valence, depuis 1986, développe un projet autour de la vente d’artisanat du Pérou provenant de la CIAP et d’Intercraft, et a diversifié sa gamme en vendant des produits alimentaires fournis par SALDAC à Montélimar.

Leurs partenaires deviennent les acteurs de leur propre développement grâce à l’exportation et financent ainsi :
– des projets communautaires (épicerie, petit dispensaire, caisse de sécurité sociale, construction d’écoles…)
– des activités sportives et culturelles entre producteurs
– des manifestations locales : ventes à Lima, rencontres musicales…

L’artisanat véhicule des valeurs artistiques et culturelles. Il est une affirmation d’une identité, un moyen de libération et de résistance non violente.