Édito
Le début du mois de mars à Valence est, depuis 19 ans, synonyme de voyage à travers les cinématographies d’Espagne et d’Amérique latine. C’est avec un plaisir toujours renouvelé que nous vous retrouverons du 7 au 18 mars 2018 au cinéma Le Navire autour d’une programmation haute en couleurs, fruit des belles découvertes faites dans les festivals d’ici et d’ailleurs. Nouveauté, qualité, diversité, convivialité ont toujours été les maîtres-mots des Regards : l’édition 2018 ne dérogera pas à la règle.
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De la nouveauté, avec une programmation de 41 longs-métrages qui reflète la vitalité de la production récente, la créativité de cinéastes dont nous apprécions le travail – nouveaux talents ou artistes confirmés – et qui fera la part belle aux avant-premières et aux films inédits.
De la qualité, avec des invités de prestige. Nous aurons en effet la chance d’accueillir l’immense acteur espagnol Antonio de la Torre, 11 fois nommé aux Goya, déjà connu du public valentinois qui a pu le voir dans de nombreux films diffusés lors des éditions précédentes (Balada triste, Amours cannibales, La isla mínima, La colère d’un homme patient…). Présence également de réalisateurs, spécialistes et historiens du cinéma qui viendront apporter leur éclairage autour des thématiques ou films sélection- nés : la crise immobilière en Espagne, le cinéma de la transition de Carlos Saura, l’utopie cubaine des années 60 ou encore le processus de paix en Colombie.
De la diversité, avec des films venus d’Espagne mais aussi d’Argentine, du Mexique, du Chili, de Colombie, de Cuba et d’Équateur. Un large panorama de fictions, documentaires, films historiques et biographiques, policiers, musicaux, fantastiques, d’horreur (l’Espagne en a le secret !), des longs et courts-métrages d’animation pour petits et grands. Des films en espagnol mais aussi en basque ou en catalan, signes de la diversité linguistique qui, plus que jamais ces derniers temps, fait l’Espagne. Des films empreints de gravité mais aussi de légèreté ou d’humour, des films qui dérangent et nous poussent à secouer des regards trop souvent figés dans des clichés sclérosants. Malgré cette diversité de tons et de genres, des lignes de forces se dégagent. Cette année par exemple, la jeunesse se trouve souvent au premier plan : enfants livrés à eux-mêmes, adolescents à la dérive, à la merci d’une réalité précaire et menaçante, d’un futur incertain et d’une société où les repères se dissolvent.
Parallèlement aux projections et aux rencontres, vous retrouverez tous les rendez-vous habituels : l’apéritif de la soirée d’ouverture devant l’exposition de photos proposée cette année, le ciné-goûter, l’élection du Coup de cœur du public, les concerts et soirées dansantes aux accents latinos, et la grande soirée de clôture ciné-tapas. Tout cela dans une ambiance festive et conviviale, avec des moments forts en émotions et des séances prolongées autour d’un verre au bar du festival.
Vous avez été nombreux l’an dernier, plus de 6000, festivaliers assidus, curieux, cinéphiles ou non, scolaires, à venir partager avec nous l’amour du cinéma et de la culture hispanique.
A vous tous qui nous soutenez depuis des années et à vous qui découvrez les Regards, nous vous souhaitons un très bon festival !
Marie-Pierre Bossan, présidente du festival
Les Regards 2018 en chiffres, c’était…
– 7000 spectateurs, soit 1000 de plus que l’an dernier, un record
– 1300 scolaires de Drôme et d’Ardèche
– 300 personnes à la soirée Ciné-tapas
– 41 films et près de 160 séances sur 12 jours
Merci à tous les spectateurs et à tous nos amis fidèles qui font de ces Regards un moment inoubliable.
Merci à toute l’équipe du Navire qui nous accueille chaque année et nous soutient indéfectiblement.
Merci à tous nos sponsors qui nous font confiance et à nos bénévoles qui nous apportent une aide précieuse.
Et le Coup de cœur 2018 du public
pour le film basque Handia !